Site Audi Forest

Lignes directrices

L’usine Audi Brussels a cessé ses activités de production d’automobiles au début de l’année 2025. Implantée à Forest depuis 1948, le long de la ligne de chemin de fer Bruxelles-Mons-Paris, les activités de manufacture automobile se sont agrandies au fil des opportunités économiques et foncières, des modèles de voitures produites et des propriétaires et/ou gestionnaires : D’Ieteren de 1948 à fin ‘70, VW jusqu’en 2010 et finalement Audi (filiale de VW). Le site d’Audi Forest occupe aujourd’hui une superficie d’environ 53 ha.

L’entreprise Audi entend vendre son site et organise le processus de vente.
La libération d’un espace urbain d’une taille aussi importante est rarissime dans l’histoire de Bruxelles.

S’il faut bien entendu regretter l’impact économique et social de cette fermeture, le redéveloppement du site Audi présente également des opportunités : celui d’imaginer un renouveau économique tourné vers des filières d’avenir.

Les défis et opportunités du redéveloppement du site est multiple : celui d’activer le site sur base des bâtiments existants ; celui d’attirer des secteurs porteurs ; ou encore celui de soutenir la croissance des entreprises bruxelloises.

En matière d’aménagement du territoire, repenser le site pourrait également permettre de répondre à de grands enjeux urbains, locaux ou métropolitains, tels que :

• La gestion de l’eau (100% du site est en zone inondable) ;
• La réduction de la barrière urbaine entre Forest et Anderlecht (1.3 km infranchissables) ;
• La valorisation du chemin de fer (la gare SNCB voyageurs de Forest-Midi et l'excellente connexion marchandises) ;
• La valorisation des atouts énergétiques (vaste champ de panneaux photovoltaïques, réseau de chaleur potentiel, connexion au réseau électrique haute tension Elia ;
• L’intégration urbaine du site dans le quartier Saint-Denis.

Du point de vue de l’affectation du sol, les autorités politiques régionales ont confirmé leur intention de maintenir l’affectation existante en « Zone d’Industrie Urbaine ». Il s’agit donc bien de limiter ce redéveloppement aux activités productives.

Afin de cadrer le réaménagement futur, les pouvoirs publics ont établi des lignes directrices urbanistiques, environnementales et paysagères qui seront autant de points d’attention lors de l’analyse des projets de développement futurs.